Andinisme, cyclisme, humanitaire : Découvrez “Bike Andes Peaks”

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Andinisme, cyclisme, humanitaire : Découvrez “Bike Andes Peaks”

Aidez nous à nous faire connaitre !

Aujourd’hui nous vous présentons le très beau projet “Bike Andes Peaks”, mené par Hans et Steven. Ces derniers sont partis cette semaine pour un périple en tandem dans la Cordillère des Andes parsemé d’ascensions, dont le Chimborazo et ses 6300m. Ils soutiennent Ahuana à travers leur voyage et nous ont donné un petit entretien avant leur départ !

Pour en savoir plus ou pour les suivre en direct ces prochains mois c’est par ici !

Salut les gars, est-ce que vous pouvez vous présenter ?

Steven : Moi c’est Steven (Giordano). Je viens d’avoir 25 ans. Je suis haut-savoyard. Avec Hans, on s’est connu en “classe foot” à l’époque du collège mais aujourd’hui ce qui nous anime, nous fait avancer et vibrer ce sont bien les sports de montagne : alpi, vélo, ski, trail…

Hans : Moi c’est Hans donc. J’ai 26 ans (bientôt 27). Je suis également originaire de Haute-Savoie. Comme Steven, je suis épris de sports outdoor, surtout dès qu’il y a du relief.

Quelle sont les raisons de votre venue en Equateur ? Est ce que vous pouvez nous parler de votre projet ?

H : L’une des principales raisons de notre venue en Equateur repose sur la rencontre entre Steven et de Pierrick Van Dorpe en janvier dernier. Ça été comme une révélation. Après avoir échangé avec lui, il devenait très vite évident qu’on essaye de faire quelque chose pour eux en France, dans le cadre de notre association TERRES D’HORIZONS et par le biais de notre projet d’expé BIKE ANDES PEAKS.

S : Du coup, on a pensé faire de Riobamba le point d’arrivée de notre aventure. On a décidé de leur offrir notre tandem afin qu’il puisse créer une nouvelle activité touristique. D’autre part, on leur fera un don d’au moins 1500 € pour contribuer au financement du centre de Lama-thérapie. Et, le but sera de faire perdurer ce partenariat après notre retour, en continuant de les soutenir en leur apportant des fonds mais aussi des compétences et des outils notamment dans la gestion et la communication.

Et d’où vous est venue l’idée ?

S : L’idée vient d’une envie commune de se lancer dans un projet d’expédition dans une zone montagneuse, d’y découvrir des sommets en haute altitude parfois sauvages, d’apprendre l’Andinisme en fait et de lier cela – au niveau sportif – au bikepacking en tandem, une autre découverte pour nous et au final un gros challenge que de devoir alterner entre les deux dans ces conditions.

H : Puis, après on s’est dit qu’il fallait absolument qu’on monte et qu’on porte un projet global ne serait-ce que pour avoir plus de chances d’attirer les marques et surtout parce que ça nous tenait à cœur. Ahuana est tombée à pic. Tout comme l’intérêt prononcé par l’école de Villier-sur-Morin en région parisienne pour ce qui est du volet pédagogique.

S : Le but, une fois là-bas, sera d’ouvrir grand les yeux (et de ne pas être constamment les yeux rivés sur notre smartphone comme on sait si bien le faire de nos jours). Raconter un peu notre périple bien sur mais surtout arriver à montrer et à mettre en avant des paysages, une culture et des gens merveilleux sans que ce soit surfait.

H : Faire rêver à notre échelle, donner envie de voyager, d’être ouvert et solidaire.

Et l’organisation quotidienne ça va pas être trop compliqué ?

H : On va rapidement se répartir les tâches et les petites missions courantes comme faire bouillir de l’eau, faire à manger, monter la tente… En revanche, quand on sera en train de marcher ou de rouler, on changera régulièrement les postes (> celui qui est en tête de cordée ou pilote à l’avant du tandem) pour plusieurs raisons : afin qu’aucun des deux ne se sente lésé, qu’on s’adapte au mieux en fonction de la forme de chacun, du relief, et pourquoi pas de l’inspiration du moment, par exemple s’il l’un de nous deux a plus envie de filmer et/ou de prendre des photos.

S : Pour compléter ce que vient de dire Hans, tous les soirs en montagne, après avoir installé la tente, on fera un point météo pour envisager nos tentatives d’ascensions dans les jours qui suivront. En vélo, ce sera un peu différent dans le sens où nous alternerons en termes d’hébergement entre la tente et les auberges de jeunesse pour se prendre une douche, et avoir du Wifi pour communiquer sur l’expé. Y aura en effet des photos qui seront publiées régulièrement et une mini- websérie.

On range les affaires dans les sacoches – avant et arrière – la remorque et le porte bagages (un bon 70 kg au total).

Vous pouvez nous présenter une journée type ?

S : En montagne, réveil à 7h. Petit déjeuner (lyophilisé). On range la tente. On fait notre sac. Marche jusqu’au début de l’après-midi. On réinstalle notre camp. On casse la croute (lyophilisée). Sieste. Petite marche. Préparation du repas du soir et de la journée suivante : check itinéraire, météo…

H : En vélo, réveil à la même heure environ. On range les affaires dans les sacoches – avant et arrière – la remorque et le porte bagages (un bon 70 kg au total). On roule 5h le matin. Pause déjeuner. On roule de nouveau 3h. On cherche un endroit ou dormir. Montage vidéo et alimentation de notre page Fb si possible.

On ne part pas à 2 mais à 6000…

Le financement et la préparation du projet ont représenté plusieurs défis.

Et pour la préparation de votre voyage, quelles ont été les plus gros défis ?

S : Devoir boucler un budget de 35 000 € avec quasiment 0 € dans notre poche au départ. Convaincre des entreprises qu’il s’agit d’un projet sérieux, ambitieux et où ils trouvent un intérêt à s’engager à nos côtés. Trouver tout le matériel, du très technique à moindre frais et faire en sorte que ça puisse se transporter en tandem. Progresser en manœuvres de corde, en gestion de la sécurité en montagne…

H : Apprendre à faire du tandem. Arriver à s’entraîner correctement tout en bossant à côté et en devant constamment chercher à mobiliser des partenaires ; faire grandir notre communauté en rendant le projet attractif. Apprendre à faire des publications Facebook de qualité pour nos sponsors tout en restant soi-même.

Bon et bien il ne nous reste plus qu’à vous remercier et à vous souhaiter bon courage !

Merci !

Carpe Andiem,

Hans & Steven

Ecrit par |2017-02-24T01:11:34+00:0013 décembre 2016|0 commentaire

A propos de l'auteur :

Etudiante à l'école de commerce de Toulouse, je suis passionnée de nature et de sports à sensations fortes. J'ai choisi de faire un volontariat de 6 mois en Equateur en 2016 car je voulais découvrir une culture et un mode de vie nouveaux (Et apprendre l'Espagnol !). En plus de mon soutien sur les projets communautaires, je me suis concentrée sur la recherche de fonds pour l'association.

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